L’escargot a rampé dans notre parc depuis juin 2013. Après plus de huit ans dans toutes sortes de conditions météorologiques et de nombreuses séances de photos avec des enfants sur le dos, il a commencé à montrer un peu de « fatigue ».
Les antennes avaient l’air tristes et au fond il y avait des trous qui gondolaient dedans, la peinture continuait à s’écailler malgré les couches de peinture intermédiaires.
En décembre 2021, il a été transféré dans l’atelier d’IrMi pour une restauration profonde.
L’escargot est constitué d’une âme en polystyrène qui est recouverte d’un enduit assez lourd, à base de ciment.
Depuis lors, la peinture écaillée a été éliminée, des réparations de l’enduit ont été effectuées en surface, les trous ont été colmatés avec du ciment, ses antennes ont été remises en place … il est prêt à retrouver sa couleur verte. Comme beaucoup d'autres choses dans notre parc, cette restauration avance à pas de tortue. L'escargot devait d'abord sécher et la « créatrice—restauratrice » Dina et son assistant Eric ne sont pas dans notre Parc tous les week-ends. Le temps de séchage doit également être respecté entre les différentes étapes de réparation. Tout doit être complètement sec avant d'appliquer la peinture. Normalement, l’escargot devrait être de retour à sa place habituelle au milieu de l›été.
Eric Pollentier
PS : Notre escargot a des cousins qui sont les mascottes de Namur. Les namurois eux-mêmes sont souvent comparés à des escargots qui généralement progressent lentement mais sûrement … mais sûrement lentement ! Pour être certain que le jeune escargot namurois ne s’échappe, les autorités namuroises l’ont mis en cage au grand dam de sa maman !