Haha, Mong,
Toi, le fin renard
Par le collet je t’ai pris
Cette fois, plus d’échappatoire
Car je l’ai très bien compris
A Vosseslag tu dois rester … pour l’histoire !
L’eau, les dunes et la plage,
C’était ta vie, ton décor
Sur terre les vols, en mer les pillages
Ont fait trembler et trembler encore !
Peu à peu je t’ai modelé.
Je t’ai imaginé en malabar
D’une poutre de bois affublé;
Ta barbe est rugueuse, dur est ton regard
Je me tenais là, tout peinard …
… Mais chancelant sur les jambes.
Que croyais-tu, rusé renard ?
Que je m’enfuirais à toutes jambes ?
Non, je t’ai emmené … au feu,
Retour au bronze tourbillonnant.
Cette fois, non, pas ton dernier feu,
Cette fois pour nous, éternellement !
Martine Labbeke.
Traduit par Jean-Marc Gengler